« Enfantillages » est d’abord une similitude entre le regard d’un enfant sur le monde
extérieur, et sa compréhension de la vie. L’enfant, avec ses propres mots, décrit la vie dans
son village. Les personnages défilent dans son histoire, avec la mort comme point
dominant.
C’est l’histoire d’un village, d’une boucherie, d’une école, d’une paroisse. C’est la
description d’une vie d’enfant, qui s’émerveille, qui s’ennuie et qui rêve parfois. Il révise
chaque petit détail de ses souvenirs, le boucher; le commis du boucher ; l’instituteur de la
République ; le curé ; la soeur de Marcel, et surtout Marcel son ami que la vie va enlever
trop tôt sur son chemin.
Les scènes sont saturées d’humour. Un texte empreint de joie, de naïveté, de rire et
d’émotion. Raymond Cousse fait le récit de l’absurdité, de la cruauté et de l’injustice du
monde. La poésie, la violence, la tendresse et le rythme des mots forment ici un cocktail
idéal. Beckett et Ionesco, ont même salués l’élégance de cette écriture.
Pièce présentée dans le cadre de la 7e édition du Festival Théâtre Communauté des Noirs.